Pour Stef le confinement sonne comme un retour aux sources

Quatrième rencontre de notre série confinement avec l’un de nos meilleurs représentants nationaux au fleuret: Stef Van Campenhout. Universitaire à Bruxelles, Stef vit une vie un peu particulière depuis son retour forcé chez ses parents à Anvers. Rencontre !

Si pour la plupart d’entre nous le confinement nous a forcés à rester dans notre domicile habituel, tel n’est pas le cas pour de nombreux étudiants comme Stef Van Campenhout. Étudiant de la VUB et membre du Brussels Fencing Club, notre fleurettiste a été contraint de rentrer chez ses parents du côté d’Anvers. Une situation qu’il accueille comme une opportunité. « Avec toutes les compétitions et les entraînements, je ne suis pas souvent à la maison chez mes parents. Normalement je ne passe jamais plus de 3 trois jours par mois chez eux, confie-t-il. Ce n’est pas évident de revenir habiter chez ses parents lorsque l’on a vécu pendant plus de trois ans en kot. Heureusement, je suis content de pouvoir enfin passer plus de temps avec ma famille. Cela m’a manqué ces dernières années. »

Évidemment, durant pareille période, l’important est de savoir comment occuper son temps intelligemment. Habitué à un rythme de vie haletant, le jeune homme de 21 ans fait preuve d’une organisation remarquable. « Il y a trois choses que je fais pour passer le temps. La première, c’est évidemment de m’entraîner. Je veux garder une bonne condition physique et je suis même en train de m’améliorer. Je m’entraîne 6 jours par semaine, avec plusieurs séances par jour. Ma seconde occupation est évidemment l’étude pour l’Université. Après d’avoir terminé un bachelier en éducation physique l’année passée, j’en ai commencé un nouveau en économie appliquée à la Vrije Universiteit Brussel. Je travaille plusieurs heures chaque jour pour me préparer le mieux possible aux examens de juin. » Un bourreau de travail qui n’oublie pas non plus de profiter de cette période un peu plus calme pour échanger avec ses amis. « Je passe aussi du temps (virtuel) avec mes amis. Habituellement, comme je m’entraîne et vis à Bruxelles, je n’ai malheureusement pas beaucoup de contacts avec mes meilleurs amis de l’école secondaire. J’en profite donc pour discuter avec eux via Skype ou encore jouer en ligne au Pictionary. »

Petit coup d’œil dans le rétro

Au niveau sportif, Stef est globalement satisfait de sa saison 2019-2020. Australian Paysafecard casinos here: https://onlinecasinos-australia.com/casino-payment/paysafecard-casinos.html. S’il explique ne pas avoir atteint ses objectifs, il reste convaincu de sa progression. Régulièrement opposé à de très bons tireurs, notre représentant a souvent frôlé l’exploit avec des défaites sur le score de 14-15. « Je sens que je progresse et que mon niveau d’escrime s’améliore. Malheureusement je n’ai pas encore vraiment pu le montrer sur la piste. Il me manquait encore une toute petite chose. » Un petit détail que le tireur compte bien acquérir la saison prochaine en s’entraînant dur durant cette période de confinement. Son objectif ? Améliorer considérablement son endurance comme base de travail pour la saison prochaine.

Une évolution qu’il espère notamment mettre à profit pour les compétitions par équipe. « Nous avons fait un très bon début de saison. Sur trois coups du monde, nous avons réussi à intégrer à deux reprises le top 16. Nous avons beaucoup travaillé sur la cohésion d’équipe avec un excellent encadrement de notre coach, Marc Pichon. Nous avions vraiment l’envie de continuer notre saison pour aller chercher d’autres bons résultats. »

Comment se passent tes entraînements?

S’il avoue volontiers que la combinaison et le rythme « escrime – études universitaires » sont parfois difficiles à gérer, Stef en profite désormais pour se concentrer sur des aspects qu’il ne peut approfondir en temps normal. En plus de l’endurance, la musculation prend également une part importante de son programme. En tout cas, il n’est pas question de se relâcher. La saison suivante arrive à grands pas et tout est bon pour se préparer de la meilleure manière possible. En dehors du dimanche, qui reste son jour de repos, notre athlète s’exerce à hauteur de deux séances par jour. « Le matin, elles durent entre 1h30 et 2 heures alors que l’après-midi cela tourne autour d’une heure d’exercices. Avant d’aller courir, je fais toujours un petit échauffement spécifique. Comme cela je suis sûr de bien être préparé. J’ai la chance de vivre juste à côté de la réserve naturelle de Kalmthoutse Heide. Il y a plein de routes possibles et c’est un vrai plaisir d’y courir. Après le jogging, je fais une séance d’étirements pour favoriser la récupération des muscles et éviter les blessures. » Un programme aussi bien ficelé que réfléchi, qui devrait permettre à Stef de réintégrer le top 100 mondial et de l’aider à pousser son équipe fleuret le plus loin possible… C’est en tout cas tout le mal que nous lui souhaitons.