Renaud Poizat : « Pour moi l’escrime c’est la passion d’une vie, celle qui efface toutes les autres. »
En cette nouvelle année, nous avons eu le désir de partir à la rencontre de tireurs de différents horizons ! Le confinement et l’arrêt temporaire du sport peut peser sur l’énergie et la motivation. Pourtant, c’est bien en maintenant le cap que nous pourrons tourner la page et bientôt reprendre le chemin des pistes. En attendant, pour ouvrir le bal, place à Renaud Poizat, sabreur, entraîneur et fondateur du cercle d’escrime Le Sabre Noir, qui nous parle de sa passion !
Comme première question, avant d’être passionné d’escrime, par quel chemin en est-il arrivé à cette pratique ! « Par mon papa qui l’a pratiquée dans sa jeunesse. Je pensais que c’était un beau jeu. » Un avis qui n’a pas changé d’un iota depuis ses débuts. « Je pense toujours que c’est très agréable de se battre sans contact physique. »
Toutes ces années lui ont d’ailleurs valu de nombreux souvenirs. Mais ceux qui lui reviennent d’emblée sont « toutes les sélections de mes élèves (dont mes enfants) pour les championnats d’Europe puisque la fédération m’a souvent demandé de les accompagner et de les coacher. Le sommet étant probablement il y a peu à Jérusalem lors des championnats d’Europe pour coacher Frans. Et les nombreuses balades dans la ville avec son papa. »
Escrimeur, mais surtout sabreur de passion, Renaud a un avis bien tranché sur son arme de cœur : « En un mot, pour moi le sabre est l’arme la plus dynamique, la plus explosive, la plus ludique, la plus gaie. » Cela ne l’empêche pas de nourrir plus d’espoirs pour cette dernière. « J’aimerais que le sabre soit enfin perçu comme l’arme idéale pour commencer l’escrime puisqu’il est très ludique… Il convient particulièrement aux enfants. De là, découlera une augmentation du nombre de pratiquants et donc une plus grande place à la fédération francophone. » Mais à titre personnel, son objectif est de garder la forme pour participer pendant 20 ans encore (ou plus) aux championnats d’Europe.
C’est évidemment tout ce que nous lui souhaitons. Car, pour lui, « l’escrime c’est la passion d’une vie, celle qui efface toutes les autres. »